Salle 4 – Présences discrètes, traces visibles
Salle 4
À la lisière du cadre, l’humain se fond dans le décor. Un pêcheur téléphone, des affiches se délitent, un groupe écoute, des enfants jouent. Présences furtives et traces éparses se mêlent aux lieux, entre effacement et persistance.
L’homme qui téléphone

Sur la berge, un pêcheur tient son téléphone à l’oreille. Sa conversation invisible traverse le silence du paysage, reliant deux mondes distincts.
Affichage public
Affiches arrachées, leurs sens dissous, ne subsiste qu’une peau visuelle. Fragmentées par le temps, elles deviennent texture et signe, livrées au vent comme à l’oubli.
Visite guidée

Un groupe immobile, suspendu à une voix hors champ. Les regards convergent, mais le sujet reste invisible, hors de l’image.
Enfants à la plage

Dispersés sur le sable, les enfants composent une cartographie éphémère du jeu et de l’errance. Le rivage devient terrain mouvant.
« Ce que nous voyons disparaît déjà. »